Marguerite Barankitse, une femme d’exception honorée à Vénissieux
"Maggy" Barankiste a reçu la médaille de la Ville de Vénissieux des mains de Michèle Picard.
Mme Barankitse est en effet la marraine d’honneur de la promotion 2009 des étudiants. Un honneur de plus, parmi les innombrables distinctions qui lui ont été décernées depuis une douzaine d’années : médaille de défenseur des droits de l’homme puis croix de Chevalier de la Légion d’honneur (France), prix Nord-Sud du Conseil de l’Europe, prix Nobel des enfants (reine Sylvia de Suède), prix Opus (l’équivalent du Nobel dans le monde associatif, doté d’un million de dollars, est décerné à Seattle), ou encore le prix de la Fondation Chirac pour la prévention des conflits…
Incroyable parcours, en effet, que celui de cette Burundaise. Au cœur de la guerre civile épouvantable entre hutus et tutsis qui, entre 1993 et 2005, a fait quelque 250 000 morts, Mme Barankitse a échappé plusieurs fois à un tragique destin. ..
“Ce qui m’a empêché de déprimer, c’est la joie de vivre que j’ai vu dans les yeux des enfants. Au cœur des massacres, nous sommes capables d’allumer la lumière de l’espoir."
Marguerite Barankiste se consacre alors à l’éducation des enfants à la paix. Dès 1994, elle crée la Maison Shalom, à Ruyigi, qui accueille les orphelins de la guerre et du sida, de quelque ethnie qu’ils soient. Au retour de la paix -paix encore fragile-, cette maison a développé d’autres axes, avec un centre de protection maternelle et infantile, un hôpital et une école d’infirmiers… La Cité des Anges, créée en 2003, offre une bibliothèque, un cinéma, des activités de commerce et multimedia. Accueil, insertion, formation… on estime que plus de 20 000 enfants ont ainsi bénéficié de l’aide de l’ONG de Marguerite Barankitse.
Alors que beaucoup l’appellent la “Mère Teresa d’Afrique”, ou encore la “Mandela au féminin”, Mme Barankitse répond “Non, je suis juste une petite Maggy, qui a choisi la vie. Et qui rêve d’un monde où il fait bon vivre. ..."

"Maggy" Barankiste a reçu la médaille de la Ville de Vénissieux des mains de Michèle Picard.
Mme Barankitse est en effet la marraine d’honneur de la promotion 2009 des étudiants. Un honneur de plus, parmi les innombrables distinctions qui lui ont été décernées depuis une douzaine d’années : médaille de défenseur des droits de l’homme puis croix de Chevalier de la Légion d’honneur (France), prix Nord-Sud du Conseil de l’Europe, prix Nobel des enfants (reine Sylvia de Suède), prix Opus (l’équivalent du Nobel dans le monde associatif, doté d’un million de dollars, est décerné à Seattle), ou encore le prix de la Fondation Chirac pour la prévention des conflits…
Incroyable parcours, en effet, que celui de cette Burundaise. Au cœur de la guerre civile épouvantable entre hutus et tutsis qui, entre 1993 et 2005, a fait quelque 250 000 morts, Mme Barankitse a échappé plusieurs fois à un tragique destin. ..
“Ce qui m’a empêché de déprimer, c’est la joie de vivre que j’ai vu dans les yeux des enfants. Au cœur des massacres, nous sommes capables d’allumer la lumière de l’espoir."
Marguerite Barankiste se consacre alors à l’éducation des enfants à la paix. Dès 1994, elle crée la Maison Shalom, à Ruyigi, qui accueille les orphelins de la guerre et du sida, de quelque ethnie qu’ils soient. Au retour de la paix -paix encore fragile-, cette maison a développé d’autres axes, avec un centre de protection maternelle et infantile, un hôpital et une école d’infirmiers… La Cité des Anges, créée en 2003, offre une bibliothèque, un cinéma, des activités de commerce et multimedia. Accueil, insertion, formation… on estime que plus de 20 000 enfants ont ainsi bénéficié de l’aide de l’ONG de Marguerite Barankitse.
Alors que beaucoup l’appellent la “Mère Teresa d’Afrique”, ou encore la “Mandela au féminin”, Mme Barankitse répond “Non, je suis juste une petite Maggy, qui a choisi la vie. Et qui rêve d’un monde où il fait bon vivre. ..."
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