Ce qu'elle ressent ne dure jamais, ce qu'elle ressent a toujours une fin et peut ne plus jamais revenir. Alors, elle s'acharne sur le moment, elle en dévore le feu, et le feu, doucement, brûle, brûle, il flamboie. Alors, elle qui sait que tout va finir, saisit la main libre de l'homme, la prend entre les siennes où elle, doucement, brûle, brûle, flamboie.
(Où étais-tu pendant la nuit?)
Clarisse Lispector
(Où étais-tu pendant la nuit?)
Clarisse Lispector
" On se souvient d'avoir été ,
RépondreSupprimeron ne souvient pas d'avoir duré ."
G.Bachelard
..et ,
RépondreSupprimeril se passe là de ces choses imprévues ,
sans prélude et sans suites ,
de ces hasards de rencontre et de mystère qui échappent au récit ,
mais ,
qui remplissent l'imagination ,
et ,
qui sont un des enchantements de la vie .
Ceux qui y ont gouté n'en veulent plus d'autres .
St Beuve - "De l'amour et des femmes ."