Si l’on devait retenir un geste de cette grande école de violon italienne qui transcenda les âmes baroques et se métamorphosa au fil des âges, c’est le son filé, ce son qui commence comme un vent doux qui vous caresse, presque imperceptible. Cette figure du néant qui sous le poids du bras et la tension du pouce sur le crin grandit inexorablement et se finit par un geste ample, vous rappelant à la puissance étincelante des harmoniques du violon. C’est le murmure et l’éclat de voix en une fraction de seconde. lLe matin des musciens - France Musique
Si l’on devait retenir un geste de cette grande école de violon italienne qui transcenda les âmes baroques et se métamorphosa au fil des âges, c’est le son filé, ce son qui commence comme un vent doux qui vous caresse, presque imperceptible. Cette figure du néant qui sous le poids du bras et la tension du pouce sur le crin grandit inexorablement et se finit par un geste ample, vous rappelant à la puissance étincelante des harmoniques du violon. C’est le murmure et l’éclat de voix en une fraction de seconde.
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