dimanche 13 juillet 2014

Nino Ferrer - La rua madureira (Versione italiana)


Non, je n´oublierai jamais la baie de Rio
La couleur du ciel, le nom du Corcovado
La Rua Madureira, la rue que tu habitais
Je n´oublierai pas, pourtant je n´y suis jamais allé

Non, je n´oublierai jamais ce jour de juillet
Où je t´ai connue, où nous avons dû nous séparer
Aussi peu de temps, et nous avons marché sous la pluie
Moi, je parlais d´amour, et toi, tu parlais de ton pays

Non, je n´oublierai pas la douceur de ton corps
Dans le taxi qui nous conduisait à l´aéroport
Tu t´es retournée pour me sourire, avant de monter
Dans une Caravelle qui n´est jamais arrivée

Non, je n´oublierai jamais ce jour où j´ai lu
Ton nom, mal écrit, parmi tant d´autres noms inconnus
Sur la première page d´un journal brésilien
J´essayais de lire et je n´y comprenais rien

Non, je n´oublierai jamais la baie de Rio
La couleur du ciel, le nom du Corcovado
La Rua Madureira, la rue que tu habitais
Je n´oublierai pas, pourtant je n´y suis jamais allé

2 commentaires:

  1. Nous sommes ceux que nous attendions .

    message des Anciens Hopis

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  2. Nous avons en nous bien plus de tendresse qu’on ne le dit.
    En dépit de tout l’égoïsme qui, tels les vents de l’Est, transit le monde, la famille humaine est tout entière baignée d’un élément d’amour semblable à un éther délicat.
    Nombreux sont ceux à qui nous disons à peine un mot quand nous les croisons en société, que pourtant nous honorons et qui nous honorent ! Nombreux, ceux que nous voyons dans la rue ou qui sont assis à côté de nous à l’église, et dont la présence nous réjouit ardemment quoique nous gardions le silence !
    Lisez le langage de ces regards vagabonds ; le coeur, lui, le connaît.

    Ralph Waldo Emerson (Babélio)

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